Facteurs favorisants

Créer un équilibre sanitaire et agroécologique

Pour schématiser, dans la Nature, vous ne trouverez jamais 10 pommiers à la suite en ligne sur un même lieu. Ceci engendre forcément un déséquilibre…

Je pense que le levier « interventionniste », uniquement orienté sur les arbres, a ses limites et ne peut pas être, à lui seul, LA solution.

En effet, afin d’obtenir un bon équilibre dans nos vergers, une multitude d’autres aspects peuvent engendrer des impacts positifs sur la santé de nos fruitiers et la favorisation de la Vie, sous toute ses formes.

Ceci peut se résumer sous un seul terme: la BIODIVERSITE 

Celle-ci peut se développer par:

 

Le maintien d'un enherbement

Haut, diversifié et non-tondu, il favorisera la biodiversité, la présence d’auxiliaires, ainsi que le maintien d’une température fraiche au sol

Des espèces fruitières et non-fruitières diversifiées

La diversité vous permettra de créer un écosystème sain et fonctionnel

Différentes strates de cultures

Intercaler des strates hautes, moyennes, basses est pertinent afin de créer différents environnements à l’intérieur même du verger

Arbres fertilisants

L’implantation d’arbres fixateurs d’azote tels que :
– l’Elaeagnus Angustifolia
– le Caragagnier de Sibérie 
Le nature leur permet d’améliorer à long terme l’état des sols.
Ils captent l’azote de l’air, l’introduisent et le fixent dans le sol par leurs racines et leurs feuilles qui tombent.
Ils peuvent également apporter des nutriments du plus profond du sol à la surface
afin de potentialiser des cultures dont les racines ne peuvent pas atteindre cette profondeur.
Les arbres fertilisants sont en outre utiles pour prévenir une baisse de fertilité du sol

Les Engrais-Verts

Ils peuvent avoir divers objectifs entremêlés (listing non-exhaustif bien entendu) :

x des racines pivots pour décompacter le sol telles que le radis fourrager,

x des légumineuses enrichissant le sol en azote lors de leur décomposition telles que la vesce,

x des céréales telles que l’avoine, très résistant au sec et apportant du carbone au sol, base de toute vie,

x des plantes mellifères, les abeilles adorent par exemple la phacélie et la vesce (toutes deux engendrant d’autre part beaucoup de matières organiques)

x des plantes attirants d’autres auxiliaires, les syrphes adorent les ombellifères par exemple,
un semis de fèves permettant d’avancer la date de présence efficiente des coccinelles dans le verger
étant donné qu’elles germent tôt et attirent ainsi beaucoup les pucerons en début de saison.
Les coccinelles augmenterons plus précocement leur population du fait d’une ressource de nourriture facilement disponible (ici les pucerons).

Les nichoirs

– Les nichoirs à mésanges (super auxiliaire en verger),
environ 10 nichoirs par hectare.
Le site nichoirs.net qui regorge de modèles et de dimensions adaptées pour les créateurs manuels.
A placer en zones abritées (pour être protégées des rapaces) à minimum 1m80 du sol.

– Les nichoirs à chauve-souris (super auxiliaire nocturne en vergers),
environ 10 nichoirs par hectare.
Elles changent de nichoirs régulièrement donc à placer à différentes expositions, en zones ouvertes (pour l’atterrissage et l’envol).

– Les nichoirs à rapaces ou chouettes (supers auxiliaires contre les rongeurs)
1 nichoir à l’hectare à placer à plus de 8m de hauteur, en zone ouverte
Ces deux espèces ne peuvent pas cohabiter ensemble sur un même territoire.